Le soutien à la pisciculture de Parakou (Bénin)

La pisciculture au Bénin

La pisciculture est assez développée au Sud du Bénin (projets des ONG CREDI et AquaDeD et les projets PROVAC, UICN.NL, PNPFA, Fondation Tonon, Royal Fish, etc.).

En revanche, au Nord du pays, il y a une difficulté d’accès aux alevins de poissons-chats (Heterobranchus longifilis et Clarias gariepinus), une faible maîtrise des techniques de production artificielle d’alevins, pas de mini écloserie et bacs hors-sol pilotes et peu de valorisation des ressources agricoles locales notamment des déchets du maraîchage pour le nourrissage des poissons (tourteaux, larves d’insectes, etc.).

Parakou est la troisième ville du Bénin et la première dans le Nord avec environ 200 000 habitants. De nombreux habitants font du petit élevage de lapins, de volaille ou de pigeons. Quelques uns ont construit des bacs hors sol pour la pisciculture.


Les objectifs pour développer la pisciculture

L'objectif est le développement de la pisciculture en bac hors sol (BHS) des poissons-chats à Parakou en vue d’assurer la sécurité alimentaire des ménages à travers la disponibilité et l’accessibilité de poissons frais et de préserver les ressources naturelles locales de poissons.

Le projet est mené par l'Association pour la Recherche et la Promotion en Pisciculture Intégrée (AR2PI Ong, Parakou) qui produit des alevins en laboratoire et par Formad environnement.

Le projet consiste principalement à former des citadins et des paysans de la zone péri urbaine de Parakou (Région Borgou, Bénin) au pré-grossissement et au grossissement à l’élevage d’alevins de poisson-chats, une source de protéines animales complémentaires.


Les objectifs

Les objectifs spécifiques sont :

         - l’élaboration d’un manuel de vulgarisation avec les pisciculteurs ;

        - l’installation de bacs hors-sol fabriqués avec des matériaux locaux ;

       - la recherche de plantes aquatiques utilisables en bacs hors sol ;

      - la recherche de nourriture pour les poissons, notamment des larves d’insectes riches en protéines ;

     - la recherche de méthodes de conservation (séchage, fumage).

Les poisson-chats africains (Clarias gariepinus et Heterobranchus longifilis)

Les poisson-chat sont des poissons sans écailles, omnivore détritivores, avec une peau recouverte de mucus favorisant la respiration cutanée, des rayons osseux (épines) dans les nageoires dorsales et pectorales.

Ils peuvent s'enfouir dans la vase et respirer de l'air par la bouche (grâce à des organes respiratoires complémentaires situés dans la tête, au-dessus des branchies), supporter des pH et des températures différentes et des conditions environnementales extrêmes.

Les inconvénients principaux sont le cannibalisme des gros vis-à-vis des petits et surtout la presque absence de reproduction en bac d'où la nécessité d'acheter des alevins à un laboratoire spécialisé.

Clarias gariepinus
Heterobranchus longifilis
Les organes sexuels de Clarias sp.
L'hybride Heteroclarias

Les bacs hors sol, BHS (viviers piscicoles ou viviers mobiles)

Les viviers mobiles permettent de faire de l'élevage à petite échelle dans les cours des maisons notamment en ville ou en périphérie des villes ou au milieu de jardins maraîchers.
Il y a dans ce cas moins de vol de poissons.
Les bacs hors sol en béton sont les plus chers mais les plus durables et les bacs avec cadres en bambou les moins chers (le prix de la bâche quand même). Le prix varie aussi avec la qualité des baches utilisées.

Remarques :

      - éviter de poser la bâche directement sur le sol ;

      - éviter un trop grand ensoleillement sur la bâche surtout si la bâche est noire (ugmentation de la température de l’eau);

      - choisir des bâches épaisses ;

      - le cadre doit être à la dimension de la bâche (commencer par construire le cadre avant de coudre la bâche) ;

      - attention aux clous et aux vis

     - choisir un endroit le plus calme possible ; pas de musique, de cris d'enfants et d'animaux ;

     - entretien et nourrissage dans le calme

     - ne pas remplir complètement d'eau douce (sans pesticides ou produits chimiques) ;

     - minimum 100 à 150 alevins de 10 grammes par m3
.

Cadres de bacs en planches
Bacs hors sol en béton


Cadres de bacs hors sol en bois
Cadre de bac hors sol en raphia
Cadres de bacs hors sol en bambou


     - Éviter les attaques de termites et autres insectes destructeurs en passant une couche d’huile à moteur sur les parties sensibles de la caisse pour le bac hors sol

     - Nettoyer à la fin de chaque cycle de production le BHS ou le bassin à l’aide d’une brosse douce ;

     - Garder toujours une quantité d’eau même si le bac ou le bassin ne contient plus de poissons.

L'alimentation des poissons

D'après le document de formation sur les techniques de pisciculture de l'ONG AR2PI (2016) :

- Aliments simples ou composés à base de sous-produits locaux ou importés :

     . sons de maïs, de riz, de blé, tourteau de palmiste, de soja, de maïs etc. et restes de cuisine.

    Problème : ces aliments, non flottant, sont polluants ;

- Aliments biologiques riches en protéines :

    . Asticots cultivés, Termites, vers de terre, fourmis, viscères traités d’animaux, etc. et autres aliments artificiels en flocons ou pâtes flottants.

   Problème : ils sont performants et ils flottent mais difficiles à avoir.

Plusieurs plantes aquatiques ont plusieurs fonction :

Eichhornia crassipes (Jacinthe d'eau)
Lemna minor (petite-lentilles d'eau)
Elles ont une seule racine
Pistia stratiotes (laitues d'eau)
Spirodela polyrhiza (Spirodèles)
Elles ont plusieurs racines
Wolffia arrhiza (lentilles d'eau)
Elles sont sans racines

Les insectes comme nourriture

Les insectes ont une bonne teneur en protéines qui de plus se révèlent relativement digestes. Ils représentent donc une matière première intéressante pour remplacer partiellement les farines de poissons dans les aliments piscicoles.
Mélanger des sources de protéines issues de différents insectes permettrait de pallier les carences en acides essentiels pour couvrir l’ensemble des besoins des poissons élevés.
Trois famillles d'insectes sont privilégiées :

La mouche noire (Hermetia illucens)
Le ver de farine, (Tenebrio molitor)
Gryllus bimaculatus avec ses 2 taches jaunes
Cycle des mouches vertes (Diptère, Muscidae)

La mouche noire ou black soldier
Une équipe de l'IRD et d’indonésiens ont réussi à valoriser les tourteaux de palmiste, matière fibreuse obtenue après le pressage des fruits du palmier difficile à recycler Une espèce de diptère de forêts tropicales, l'Hermetia illucens
ou black soldier est capable d'extraire les nutriments (protéines et lipides) des résidus de fibre végétale et par conséquent de digérer les tourteaux. Les femelles, attirés par les tourteaux en fermentation, viennent y pondre leurs œufs.

Après leur éclosion, les larves, riches en protéine et en acides gras, se développent en se nourrissant de ce substrat pré-dégradé. Elles arrivent à maturité en seulement 5 à 6 jours avant d’être récoltées.

Les larves qui cessent de s'alimenter sont récoltées puis mélangées à du son de riz pour remplacer les farines de poissons en aquaculture. Les déjections des larves sont aussi un engrais vert efficace (3 kg pour 1 kg de larves).

Plan d'une caisse d'élevage de soldats noirs
Ponte d'une femelle (durée de vie adulte : 8 jours)
Caisse d'élevage avec détritus et rampe de récupération des larves


Le ver de farine
Le ténébrion meunier (Tenebrio molitor) est un coléoptère (scarabée noir) de couleur brun-noir, (1,2 à 1,8 cm), juvénile brun-orangé, qui vole rarement.
La larve comestible est vermiforme jusqu'à dépasser 2,5 cm, de couleur marron-jaune appelée ver de farine, omnivore (saprophage mais qui affectionne les farines de céréales). 2,2 kg de nourriture produit 1 kg de vers de farine
qui contient autant de protéines que 1 kg de viande de boeuf.

Il faut environ environ 135 jours de l’œuf au scarabée :
     - 10 jours à un œuf pour éclore, et donner une larve ;
     - la larve se développe et grandit pendant 90 jours puis se transforme en nymphe (nymphose après 8 mues minimum de 6 à 20 jours, plus si la nourriture est abondante) ;
     - l’adulte se forme en 20 jours et vit jusqu’à 6 mois.

Le ver de farine sert à l'alimentation en élevage de nombreuses espèces d'insectes : oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons, fourmis, rongeurs…

Les asticots de la mouche domestique ou de la mouche verte (Diptère, Muscidae)
     Reproduction de la mouche domestique (Musca domestica)
36 heures après sa dernière métamorphose, une mouche femelle est apte à s'accoupler. Le mâle montera sur le dos de la femelle afin de lui injecter son sperme qu'elle conservera dans une spermathèque et qu'elle pourra utiliser au cours de plusieurs pontes
d’environ 1 000 œufs répartis entre 5 pontes sur des matières organiques en décomposition. Les climats chauds permettent une reproduction toute l'année jusqu'à 12 générations de mouches. Il faut qu'1 journée aux asticots (larves) pour sortir des œufs.
Les larves mueront plusieurs fois durant leur 9 à 10 jours de vie. Après leur 3e mue, elles se dirigent vers un endroit frais où elles se transformeront en pupe (1 à 2 jours). De ces pupes sortiront des imagos ou insectes complètement développés.
Un asticot avant de devenir une mouche vit donc de 10 à 12 jours.

     La fabrication d'asticot de la mouche domestique (Musca domestica)
     - Collectez matin et soir les fientes de votre poulailler ou porcherie dans des seaux puis stockez-les dans des bacs d'1 m².
     - Si vous avez de la drêche, mélangez-la avec les déjections à l'aide de fourches et remplissez les bacs.
     - Arrosez légèrement sans inonder le bac.
     - Ajoutez également sur le chargement des animaux morts, des œufs pourris, ou des viscères d'animaux.
     - 48 h après le chargement, mettre les appâts (fientes fraîches) aux 4 coins des bacs. Après 15 minutes, ramassez les appâts et les asticots puis triez les asticots.

On peut récolter 125 g à 200 g d'asticot par kilo de déjection. Dans un bac de 1 m², vous pouvez obtenir jusqu'à 4 kg d'asticot.

D’après : L'élevage des poissons en étang, Guide pratique. Centre Songhai. 12 p. (Rédigé et publié par le Centre Songhaï en collaboration avec l'African Development Foundation (ADF, Washington D.C. )

Le grillon (1800 espèces mondiales)

Les femelles des grillons de Provence (Orthoptère, famille des Gryllidae, Gryllus bimaculatus, Two-spotted cricket en anglais) se distinguent des mâles par leurs ailes antérieures lisses et surtout la présence d'un oviscapte, tube long et fin à l'arrière de
l'abdomen qui sert à déposer les œufs dans le sol. La reproduction se déroule dès la mi-juillet, et se poursuit durant tout l'été, les femelles étant en mesure de pondre de nombreuses fois. Au moyen de leur tarière ou oviscapte, les femelles pondent dans
la terre ou le sable humide.
A l’éclosion, les petits sans ailes sortent du sol au printemps (4 mm). Ils ont leur taille adulte au bout d'un mois en élevage après environ 7 mues remplaçant leur cuticule chitineuse. Gryllus bimaculatus se nourrit principalement de végétaux, mais comme
tous les membres de leur famille, ces grillons sont des opportunistes.
Il faudrait sécher les grillons au soleil à 58°C afin de ne pas dénaturer les nutriments (taux de 4% d’humidité) ou les fumer puis les réduire en farine et en couscous fin.
La farine de grillon contiendrait 67 % de protéines, 18 % de lipides, 7,6 % de glucides et 1,7 % de fibres.

- Le nourrissage des poissons

     - Toujours avoir un stock d’aliment disponible et nourrir les poissons plusieurs fois par jour en de petites portions pour permettre une meilleur consommation (3 à 1 fois par jour selon le stade de croissance) ;
     - Utiliser de préférence des aliments pilés, de petite granulométrie le 1er mois d’élevage (1mm) ;
     - Ne pas donner de déchets de cuisine huilés et salés dans les bacs ;
     - Nourrir toujours au même endroit et aux même heures ;
     - Siphonner régulièrement les dépôts d’aliments non consommés.

L'Association pour la Recherche et la Promotion en Pisciculture Intégrée (AR2PI, Parakou)

L'association a été créée en 2013 sous forme de centre piscicole au nord de Parakou. Elle a changé de statuts et de dénomination en octobre 2014 pour se focaliser davantage sur l’agropisciculture.

L'objectif de l'association

Les objectifs d'AR2PI sont la promotion de l’agriculture durable, le développement d’une pisciculture intégrée et écologique en se basant sur une stratégie participative avec l'intégration et la promotion des couches vulnérables,
particulièrement les femmes et les jeunes. C'est :

      - promouvoir le développement d’une pisciculture intégrée et écologique (Pisciculture – Élevage - Agriculture) en se basant sur une stratégie participative qui inclut la formation ;

      - accompagner les groupements féminins dans la mise en place d’un système familial de production (l’agropisciculture) et de conservation durables en respectant les ressources naturelles aquatiques ;

      - l'appui et le conseil pour la conception et la réalisation d’ouvrages (bacs hors sol, étangs, bassins, écloserie, forage, etc.) ;

      - la production d’alevins de qualité et la valorisation des sous-produits locaux pour la fabrication des aliments performants en pisciculture mais aussi la fourniture d’intrants piscicole ;

     - la promotion des cultures maraîchères, de l’irrigation pour une gestion rationnelle des ressources en eau et l'aménagement et la gestion des zones humides.

Les partenaires d'AR2PI
Les partenaires d'AR2PI sont :

     - des producteurs ou des groupements de production et des centres de formations techniques,
     - les Universités notamment l’Université de Parakou,
     - les ONG du Bénin et les ONG internationales,
     - les appels d’offre d’Organismes internationaux de développement.

Logo d'AR2PI
Plan de la ferme piscicole d'AR2PI à Parakou en 2017
Bacs hors sol en béton au centre de la ferme avec des jacinthes d'eau (2017)
Production d'alevins en aquariums au laboratoire (2017)
Clapiers (2017)

Les modèles de brochure de vulgarisation
Il existe peu de littérature en français sur l'élevage de poisson-chats en viviers mobiles ou bacs hors-sol. Il y en a plus sur l'élevage en étangs

Manuel de Care International, Cotonou sur les BHS
Manuels pratiques de pisciculture en étangs ou en cages flottantes

Des exemples de pisciculture à Parakou
En 2017, avec un guide de l'ONG AR2PI, des villas dans la ville de Parakou et des fermes aux alentours ont été visitées.Des bacs hors-sol ont été installées grâce à l'expertise de l'ONG AR2PI.

Dans des quartiers de la ville de Parakou
Dans des fermes de la périphérie de Parakou


Vidéos disponibles
Quatre vidéos ont été réalisées en 2017 à Parakou (sur youtube) :

La pisciculture à Parakou
L'écloserie-laboratoire de la ferme de l'ONG AR2PI à Parakou
Des bacs hors sol dans la ville de Parakou (2017)
Cuisiner un poisson-chat à Parakou


Remarques


Le Silure glane du Rhône (2017 et Rapport final de juin 2016) ou Silurus glanis peut atteindre jusqu’à 3 mètres de long pour 270 kg. C'est un poisson originaire d’Europe de l’Est qui grandit très vite, a une longue espérance de vie (sans doute jusqu’à 80 ans).

France culture : À la pêche au big silure. Emission du lundi 15 juillet 2024 (première diffusion le mardi 10 janvier 2023) - 30 mn

   Pêche du silure dans le Rhône au posé du bord (Tony Accart 17 mai 2024 et 12 mai 2024)


Christelle (saisie d'écran France culture)
Tony Accart 12 mai 2024 silure du Rhône



Bibliographie

AGBOHESSOU P.S. 2009. Perspectives et actions pratiques pour le développement de la pisciculture au Bénin. Diaporama. 26 p.

AGBOHESSOU P.S. 2012. État des lieux de la recherche sur la pisciculture au Bénin. Diaporama. 26 p.

CACOT Ph. 2006. Contribution à l’amélioration de la production d’alevins au Cameroun : essais de reproduction et d’élevage de nurseries avec Clarias gariepinus et deux autres espèces. Compte rendu de la mission effectuée du 7 au 29 novembre 2006 dans le cadre du projet ATP-CIROP animé par Olivier MIKOLASEK en collaboration avec la station de l’IRAD dirigée par David NGUENGA. Département Systèmes de Production et de Transformation UR Aquaculture (UR 20). CIRAD. 64 p.

DABBADIE L. 1996. Étude de la viabilité d’une pisciculture rurale à faible niveau d’intrant dans le Centre-Ouest de la Côte d’Ivoire : approche du réseau trophique. Thèse de doctorat, Université de Paris VI.

DUCARME CH., MICHA J.-C. 2003. Technique de production intensive du poisson chat africain, Clarias gariepinus. Tropicultura 21 : 189-198.

FAO. 1998. Méthode simple pour l’aquaculture Pisciculture continentale. La gestion : les étangs et leurs eaux. FAO training series, 2 volumes 387 p.

FERMON Y. 2010. La pisciculture de subsistance en étangs en Afrique : Manuel technique. Action Contre la Faim (ACF) - International network. 294 p. (20 Mo)

GILLES S., DUGUE R., STENBROUCK J. 2001. Manuel de production d’alevins du silure africain Heterobranchus longifilis. IRD/ Maisonneuve et Larose. 128 p.

GOUDA A.I. 2018. Analyse des risques environnementaux liés aux pratiques phytosanitaires dans les écosystèmes aquatiques du bassin cotonnier (Nord Bénin). Thèse de doctorat de l’Université de Liège, Gembloux Agro-Bio Tech,
Belgique. 221 p. (6 Mo)

JANSSEN J. 1985. Élevage du poisson chat africain Clarias lazera (= C. gariepinus) en République Centrafricaine, Document technique. N° 20, FAO, projet GCP/CAF/NET.
Volume 1 : Propagation artificielle (100 p).
Volume 2 : Alevinage en écloserie (100 p).
Volume 3 : Alevinage et grossissement en étang.
Volume 4 : Alimentation.

HOGENDOORN H. 1983. The african catfish Clarias Lazera, (C and V, 1840), a new species for aquaculture, Dissertation, agriculture university, Wageningen, the Nederlands, 135 p. Note : les actes du premier atelier international sur les bases biologiques e l’aquaculture des siluriformes est publié par Aquatic Living Resources, 1995, volume 8 p. 289-463, Gauthier Villars, Paris.

LAZARD J., LECOMTE Y., STOMAL B., WEIGEL Y. 1991. Pisciculture en Afrique subsaharienne. Situations et projets dans les pays francophones. Propositions d'action.Ministère de la coopération et du développement,
Rapport d'étude : Ministère de la coopération, Paris, 155 p.

LEGENDRE M. 1991. Potentialités aquacoles des Cichlidae (Sarotherodon melanotheron, Tilapia guinensis) et Clariidae (Heterobranchus longifilis) autochtones des lagunes de Côte d’Ivoire. Thèse de Doctorat, Université de Montpellier II.
83p. +111 p annexes (publiée par l’ORSTOM sous la référence tdm 89, 1992).

LEGENDRE M., TEUGELS G.G. 1991. Développement et tolérance à la température des œufs de Heterobranchus longifilis, et comparaison des développements larvaires de H. longifilis et de Clarias gariepinus (Teleostei, Clariidae).
Aquat. Living Resour. 4: 227-240.

OSWALD M., GLASSER F. , LAUBIER F. Techniques de pisciculture : gestion technico-économique des étangs. Mémento de l’agronome. 24 p.

PRUVOST E. 2018. Comment bien produire le poisson-chat. Afrique Agriculture. 4 p.

TOKO I.I.
2007. Amélioration de la production halieutique des trous traditionnels à poissons (whedos) du delta de l'Ouémé (sud Bénin) par la promotion de l'élevage des poissons-chats Clarias gariepinus et Heterobranchus longifilis.
Thèse Docteur en Sciences de l’Université de Namur, Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix. 129 p. (1,3 Mo)

Bon appétit

Restaurant spécialisé dans le poisson-chat à Parakou en 2017. On doit choisir son poisson vivant
Filets de poisson-chat (sans la peau) sauce rougaie à la créole